خلاصة:
Cet article a pour but de mettre l’accent sur l’importance de la traduction adaptatrice conçue comme le canevas de l’activité socioculturelle de Muhammad-Ali Djamalzadeh. Le Café de Surate de Bernardin de Saint-pierre est repris dans La Guerre de soixante-douze pays où Djamalzadeh aborde le thème de la divinité conforme à la curiosité des interlocuteurs du récit. Ainsi la clarification et l'allongement sont deux termes essentiels pour examiner la théorie d’Antoine Berman (la traduction hypertextuelle) à travers laquelle la polémique sociale apparaît comme un élément stimulant pour toute approche syncrétique. La confrontation de ces deux récits philosophiques est une mesure convenable pour déterminer la valeur de l'adaptation des oeuvres étrangères ayant des échanges réciproques entre les différentes cultures. En fait, la traduction hypertextuelle dans sa dimension socioculturelle est examinée par les différents critères dont le goût de la discussion sociale et l’inspiration de la littérature occidentale constituent la trame de l’apport littéraire de Muhammad-Ali Djamalzadeh en Iran.
ملخص الجهاز:
En fait, la traduction hypertextuelle dans sa dimension socioculturelle est examinée par les différents critères dont le goût de la discussion sociale et l’inspiration de la littérature occidentale constituent la trame de l’apport littéraire de Muhammad-Ali Djamalzadeh en Iran.
A ce titre, l’étude de l’adaptation de Djamalzadeh désigne toutes les caractéristiques de son regard vers l’Occident à savoir qu’il était influencé par l’écriture réaliste de Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814) pour glorifier la place de la traduction dans des échanges socioculturels.
En fait, le parcours de Djamalzadeh pour adapter le Café de Surate de Bernardin de Saint-Pierre est non seulement un procédé socioculturel, mais aussi conçu comme une approche intertextuelle défini par Antoine Berman : Hypertextuelle renvoie à tout texte s'engendrant par imitation, parodie, pastiche, adaptation, plagiat ou tout autre espèce de transformation formelle à partir d'un autre texte déjà existant (1999, 30).
On peut dire selon cette affirmation que Djamalzadeh a fait entendre la voix de son père au peuple iranien par l'adaptation du récit de Bernardin de Saint-Pierre qui introduisait la polémique sociale à la société iranienne.
Pour Djamalzadeh qui part de ce point de vue, la traduction du Café de Surate met au jour le pouvoir d’éclairage lorsqu’il s’agit de mettre l’accent sur cette question inexplicable posée par Seyed 6 Ispahani: "Qu'est-ce que Dieu ?" (Bernardin de Saint-Pierre, 1847, 163).
Djamalzadeh fait l'expérience de cette traduction pour ainsi dire que l'existence de Dieu chez les rivaux est une démarche qui mériterait la foi et la conscience.