چکیده:
Ni les races, ni les générations, ni les frontières conventionnelles
déterminant les limites géographiques de chaque continent et pays ne
peuvent arrêter le pouvoir extensif des symbolisations différentes, dont les
prémices naissent d’une imagination profonde et fertile. Le symbole reste
toujours au seuil d’un univers très différent de ce que l’on reçoit des réalités
quotidiennes et visibles ; il parcourt l’histoire humaine et ne connaît jamais
les limites rationnelles et objectives d’un esprit scientifique ou positif. Les
deux côtés négatif et positif de la symbolique dévoilent l’invisible qui n’est
pas atteint par nos sensations corporelles mais, par notre inconscient.
Imaginons que les fondements de ces symboles se trouvent dans une
imagination dont le résultat est le produit de la transaction entre l’inconscient
et les matières primitives et naturelles. A quel point deviendront-elles fortes,
profondes et aptes à démasquer ce qui existe en réalité derrière notre masque
rationnel, dans les angles les plus cachés de l’inconscient ? Le symbole
constitue l’un des besoins fondamentaux de l’être humain grâce auquel, il
exprime son imaginaire et sa pensée symbolique. Il lui permet d’affronter
les problématiques majeures de la vie, de la mort et du devenir comme celles
du sacré, du profane, de la légitimité et de l’interdit.
L’eau est souvent le vecteur sinon l’interprète de cette pensée. En réalité,
l’eau est l’élément autour duquel se dévide l’écheveau de toutes les portées
symboliques. Dans ce travail de recherche, nous inspirant des théories
bachelardiennes, nous avons l’intention d’aborder la dichotomie symbolique
de l’eau et d’analyser cet item dans les oeuvres poétiques de deux poètes
persans : Sohrâb Sépéhri et Forough Farrokhzad.
خلاصه ماشینی:
"Ce complexe introduit la forme d’Ophélisation cosmique : être pris par l’image de la mort, du malheur et du désespoir shakespearien; l’eau est également liée au motif de la nuit qui tend elle-même vers une symbolique funèbre: 9 Traduit par les auteurs نٗاصثج و ات نتضاد( ذکار ٖتآ لثه مارآ مارآ مذضٖه ی٘ط ت )نلادگ رد نتستٖه درل "La femme se renverse et présente au ciel ses yeux clos.
Dans les poèmes de Forough Farrokhzad, bien qu'il n'y ait aucune trace d'une créature belle et blanche ainsi qu'Ophélie, il est possible de prétendre que Forough, elle aussi, a bien senti cette Ophélisation cosmique : la poétesse, une femme d'une beauté moyenne; se tend vers les tréfonds des eaux, vers l'image crispée du néant et, de surcroît, elle crie cet appel de la mort : "Et le visage merveilleux Avec ses traits fins, continus et fragiles Dont le vent changeait et faisait disparaître Les formes à tout moment Et avec ses cheveux doux et longs Que le mouvement secret de la nuit Dérobait et qu’il déployait sur toute l’étendue De la nuit comme des plantes au fond de la mer Se montra de l'autre côté de la fenêtre Et cria : « Croyez-moi Je ne suis pas vivante » 10(Alavinia, Forough Farrokhzad, la conquête du jardin: 2005, p.
Malgré l’importance de l’eau aux yeux de Sohrâb Sépéhri, la mer qui se met en colère comme un homme furieux n'appréciant plus les qualités douces de l'humanité, est toujours dangereuse et salie; audacieuse, elle engloutit et détruit tout dans son état de colère."