چکیده:
L’écriture de Le Clézio a beaucoup évolué depuis son premier roman, mais il subsiste toujours de grands thèmes qui caractérisent son œuvre et qui donnent le cadre à ses romans. Ces motifs prennent racine dans l’idéologie de Le Clézio et se répètent d’un livre à l’autre. L’un de ces thèmes essentiels dans son œuvre est la notion de "recherche" qui se présente souvent sous la forme du mythe d’Eden, du paradis perdu ou de l’Age d’or. Nous nous sommes proposés d'étudier dans cet article, cette notion de recherche, les situations qui la suscitent chez les personnages de Le Clézio et les formes qu’elle prend dans l’écriture leclézienne. Et cela pour expliquer ensuite la philosophie de l’écrivain qui se forme autour de cette notion de la quête et aborder enfin le rôle de la littérature dans ce parcours. En d’autres termes, nous avons voulu nous rendre compte de la relation qu'il y a entre la littérature et la recherche chez Le Clézio.
خلاصه ماشینی:
Comme Le Clézio lui-même le remarque à propos de ses œuvres, il ne s’agit pas d’œuvres séparées les unes des autres, mais plutôt d’une continuité, d’un réseau de romans, d’essais, de récits et d’articles dont chacun représente d’une façon assez délicate, le maillon d’une chaîne cohérente.
Voici par le jeu des antithèses d’ « ici – là-bas », « maintenant-autrefois », que l’écrivain met les deux mondes l'un face à l'autre : Elle ne savait pas bien ce qu’était la peur, parce que là-bas, chez le Hartani, il n’y avait que des serpents et des scorpions […], mais ici, c’est la peur du vide, de la détresse, de la faim, la peur qui n’a pas de nom et qui semble sourdre des vasistas entrouverts sur les sous-sols affreux, puants qui semble monter des cours obscures, entrer dans les chambres froides comme des tombes, ou parcourir comme un vent mauvais ces grandes avenues où les hommes sans s’arrêter marchent (Le Clézio, 1980, 279).
Une fois que les initiés sont voués à la quête initiatique, ils s’éloignent du lieu de la vie courante pour entrer dans un endroit sacré, lieu de la purification, qui est souvent, dans les récits de Le Clézio, la mer, la montagne ou le désert.
Plus précisément, l’effort de l’écrivain à évoquer, à travers l’histoire des récits, le paradis du temps originel et de l’Age d’or, est bien sûr, dans le but de recréer ce paradis, de projeter dans une société future, tous les aspects positifs qui s’associent au paradis passé, c’est-à-dire, le désir de s’élancer vers l’utopie, car chaque être porte et inscrit en lui un lieu utopique qui l’attire et l’appelle de façon inexorable.