چکیده:
Aujourd’hui adopter une vision de la communication, surtout au niveau langagier, qui privilégie la présence, prioritaire, du sens par rapport à celle de la forme parait indispensable pour la conception des grammaires dites onomasiologique, notionnelle-fonctionnelle ou encore sémantique. Le seul moyen de supprimer le clivage contrariant entre les pratiques grammaticales (et linguistiques en général) et les activités communicatives en classe de langue serait d’adopter une démarche méthodologique qui part du sens vers la forme.
Pour suivre cette finalité pédagogique, cet article tente de présenter les raisons et les moyens de l’enseignement onomasiologique de la grammaire, même sous forme de propositions théoriques, ce qui constitue une étape primordiale préalable à toute future application pédagogique des grammaires modernes dans les cours de FLE. L’initiation des enseignants iraniens aux concepts de l’approche notionnelle-fonctionnelle doit être envisagée d’une manière générale pour qu’ils puissent à leur tour adopter et appliquer ce point de vue onomasiologique envers les structures de la langue dès les premiers cours de langue. Autrement dit, la transposition des sens grammaticaux nous paraît indispensable dès le début d’apprentissage d’une langue étrangère puisque si l’approche onomasiologique de la grammaire ne commence pas dès les premiers moments de l’apprentissage, l’étudiant évite d’utiliser les mots qu’il ne comprend pas bien
خلاصه ماشینی:
"Cette position grammaticale se rapporte généralement aux théories didactico- linguistiques des concepteurs issus d’une approche ; mais en effet elle n’aura pas à décider des vraies activités grammaticales que tout enseignant de langue applique en classe ; autrement dit la proposition grammaticale d’une approche spécifique ne pourra pas constituer une base nécessairement solide et unique pour les pratiques d’enseignement- apprentissage parce que tout d’abord les bases théoriques d’une approche ne coïncident pas dans la plupart des cas avec l’éducation grammaticale que l’enseignant ou le formateur de langue (FLE) a reçue et d’autre part elle peut ne pas convenir aux besoins linguistiques (compétence linguistique/grammaticale) d’un public apprenant.
C’est la raison pour laquelle nous croyons que l’initiation des enseignants iraniens aux concepts de l’approche notionnelle-fonctionnelle doit être envisagée d’une manière générale pour qu’ils puissent à leur tour adopter et appliquer ce point de vue onomasiologique envers les structures de la langue dès les premiers cours de langue, on le rappelle encore une fois, pour ne pas retarder l’apprentissage des sens grammaticaux (Courtillon, 1989, 114).
Conclusion Si la finalité de nos propositions est de développer prochainement des pratiques d’enseignement de la grammaire sur la base des linguistiques pragmatiques dans nos départements du français en Iran, c’est aussi nécessaire de savoir que le cursus de licence française ne favorise pas en général l’utilisation des manuels de FLE sur les quatre années d’apprentissage, ceux-ci étant les seules vraies sources d’apprentissage contextualisé des structures de la langue française pour les étudiants."