چکیده:
Le Nouveau Roman, né des controverses d’après-guerre, joue un rôle novateur dans la littérature française des années 1960-1970. Les auteurs bouleversent les codes narratifs traditionnels et portent leur attention sur les techniques de l'écriture et de la narration. Ce courant dépasse les frontières et gagne une dimension internationale. Le « Nouveau Roman aura eu en tout cas, dit Robbe-Grillet, le mérite de faire prendre conscience à un public assez large [...] d'une évolution générale du genre ». A la suite des situations sociopolitiques nouvelles, ce mode d’expression nouvelle s’est introduit en Iran dans les années 1962, l’époque où certains écrivains sont prêts à recevoir de nouvelles formes d’écriture en s’orientant vers un nouvel horizon d’attente. Vu qu’ils veulent changer les règles traditionnelles de la littérature persane, ils créent des oeuvres d’après le Nouveau Roman français, surtout du point de vue de structure et de forme. Dans cet article, nous nous proposons une étude sur les convergences et les divergences entre le Nouveau Roman à l’iranienne et à la française dont les représentants indéniables sont respectivement Houshang Golshiri avec son Shâzdeh Ehtedjâb, et Alain Robbe-Grillet avec les Gommes en tant qu’une des oeuvres principales du Nouveau Roman français.
خلاصه ماشینی:
Dans cet article, nous nous proposons une étude sur les convergences et les divergences entre le Nouveau Roman à l’iranienne et à la française dont les représentants indéniables sont respectivement Houshang Golshiri avec son Shâzdeh Ehtedjâb, et Alain Robbe-Grillet avec les Gommes en tant qu’une des œuvres principales du Nouveau Roman français.
Alors, le Nouveau Roman français naît à la suite de nouvelles situations sociopolitiques et culturelles, et grâce au regroupement de certains écrivains ayant l’intention de changer la technique d’écriture ; car selon eux « le récit n’est plus l’écriture d’une aventure, mais l’aventure d’une écriture » (Ricardou, 1967, 111).
A la dernière page, le lecteur s’aperçoit que tout le roman n’a été, en réalité, qu’une agonisante anamnèse, celle d’un prince qâdjâr, atteint de tuberculose, qui se remémore, quelques secondes avant sa mort, le drame absolu qu’a été son existence depuis la première scène où son serviteur et confident, Morad, vient à sa rencontre, jusqu’à la dernière scène où le même Morad, debout devant le corps sans vie de son maître, s’adresse à lui, pour dire : « Mon cher prince, le prince Ehtedjâb n’est plus !
2. L'atemporalité : un élément formel pour le récit Le Nouveau Roman français et persan tentent, tous les deux, de représenter la réalité dans toute sa diversité ; ils refusent donc l’enchaînement logique et chronologique des événements.