چکیده:
"Différence entre la traduction d'un homme et d'une femme", tel est le groupe de mots qui s’impose au moment de la lecture et de la confrontation des traductions d’une même œuvre. C’est une formule qui dérange, certes, car elle fait d’un concept biologique une affaire de langue et de culture.
Cette différence qui intervient en toutes lettres, nous incite à mettre en question nos apprentissages et nos préjugés relatifs à la traduction, à libérer momentanément la traduction de son ancrage institutionnel et à déconstruire la logique binaire homme/femme pour composer une perspective qui considère les partages de l’être humain doté de multiples potentialités.
Ce présent article, tente d’étudier les traductions faites par Mahseti Bahreyni et par Sirous Zoka de l’œuvre gidienne Les Nourritures Terrestres, pour en dégager les empreintes de la différence entre un homme et une femme dans l’acte de traduire. Nous allons nous appuyer sur les études réalisées sur l’écriture par les chercheurs qui ont contribué à la publication de la revue n°22 de Palimpsestes en octobre 2009, consacrée à l'écriture et à la traduction féminines, et tenir compte des avis partagés des théoriciens sur le sujet.