چکیده:
Le but de ce travail de recherche est dans un premier temps de
présenter Jacques Henric et son oeuvre hermétique aux amoureux de
la littérature française en Iran et en second lieu d’étudier l’importance
de l’image et la peinture dans ses écrits. Ce modeste travail est une
sorte de balade dans cette oeuvre complexe marquée par les analogies
orientalistes et les pensées mystiques similaires aux réflexions des
philosophes iraniens. Étudier la place de la peinture dans son oeuvre,
c’est avant tout déchiffrer la magie de l’image, étudier la création
artistique dans sa totalité et le questionnement sur l’acte de la création.
Henric met l’accent sur le statut de l’artiste créateur qui porte sur ses
épaules le poids de son savoir. Il provoquera une sorte de mutation
formelle qui changera d’emblée la définition de la création artistique.
Un ancien militant communiste, proche du groupe Tel Quel, un
écrivain passionné de son travail, un critique clairvoyant, un
journaliste et essayiste courageux: Jacques Henric est tout cela à la
fois. Ses études critiques, ses romans et ses divers essais sur l’art et
la littérature le montrent clairement.
خلاصه ماشینی:
Mots–Clés: Littérature, Art, Peinture, Image, Roman, Iconoclasme, Mal. Fasciné par la littérature et l’art, Jacques Henric recourt aux ressources philosophiques, religieuses et artistiques pour enrichir sa mission de journaliste et chroniqueur engagé ayant parcouru librement les milieux littéraires et artistiques de son époque sans se lier à une doctrine précise.
Dans cette étude, nous allons tout d’abord parler de l’image et de son rôle chez Henric pour montrer ensuite comment cette image est liée à la femme puis à la mort, pour arriver finalement à la manière selon laquelle l’artiste peut l’affronter pour éviter ses effets mortifères.
Dans le cas d’Henric même si l’image est omniprésente, ce sont vite les mots qui ont pris le pouvoir, sans que pour autant images, musique et émotion soient congédiés.
). Bachelard aussi de son côté dans La terre et les rêveries du repos, nous parle de ce lien étrange entre la mort et l’image: «la mort est d’abord une image, et elle reste une image».
Dans les branches catholiques et orthodoxes de la religion chrétienne, l’image tient une place importante; en fait, après quelques périodes d’iconoclasme violent, elle est définitivement autorisée par le concile de Nicée sous l’explication que si Dieu s’est incarné, il ne faut donc pas s’opposer à représenter ce qu’il a Lui-même voulu rendre visible.
Cette passion pour l’image, Henric l’évoque dans toute sorte de figuration, de la photographie à la peinture qui est l’essence de son œuvre.