خلاصة:
La présente étude porte sur la réception du Surréalisme par La Nouvelle Revue française dans les années 1924 à 1940. Nous montrerons l’évolution du jugement de la N.R.F. à l’endroit des fidèles au Surréalisme durant cette époque de « crise » de la culture. Autrement dit, comment les répulsions l’ont emporté sur les attirances dans les rapports de ces deux groupes anticonformistes. Nous nous penchons aussi sur l’apport positif de leur rencontre pour la culture française dans les domaines littéraires et artistiques : une pratique nouvelle de la critique, l’essor du genre « essai », l’actualité des théories théâtrales d’Antonin Artaud et l’influence toujours visible du Surréalisme sur le cinéma mondial.
ملخص الجهاز:
Nous nous penchons aussi sur l’apport positif de leur rencontre pour la culture française dans les domaines littéraires et artistiques : une pratique nouvelle de la critique, l’essor du genre « essai », l’actualité des théories théâtrales d’Antonin Artaud et l’influence toujours visible du Surréalisme sur le cinéma mondial Résumé : .
C’est précisément dans cet appareil critique, citadelle dont elle n’a pas laissé à d’autres d’en défendre les positions, qu’il faut aller découvrir son jugement sur les surréalistes et leur mouvement tout en tenant compte de certains de ses silences surprenants et par cela même éloquents.
fera un choix différent de celui des autres médias en publiant trois textes d’une grande importance signés de Gide, Breton et Rivière : « (…) Dans ce seul mot « Dada », ils auront d’un coup exprimé tout ce qu’ils avaient à dire, en tant que groupe ; et comme il n’y a pas moyen de trouver mieux dans l’absurde, il faut bien à présent, ou piétiner sur place, comme les médiocres continueront à le faire, ou s’évader ».
» 2 Un an plus tard (octobre 1933), parlant des Vases communicants d’André Breton, il constate que celui-ci, contrairement à Aragon, est presque le seul à tenter une conciliation entre ses recherches sur la poésie (qui se situent bien au-delà de l’évolution présente de l’Humanité) et la volonté de ramener l’activité de son esprit au moment dialectique de cette évolution (Cf. Rolland de Renéville, « Les Vases communicants par André Breton », n° 241, octobre 1933, p.