خلاصة:
La sémiotique est une méthode qui fournit une analyse exhaustive des différentes manières de la construction et de la saisie du sens. Et la sémiotique de l'espace se penche sur l'étude des configurations spatiales dans le discours et relève les effets de sens dont elles sont l'origine. Mahmoud Dowlatâbâdi est un auteur réaliste contemporain iranien dont l'oeuvre couronne l'espace, non plus comme un simple décor mais en tant qu'une instance productrice du sens. En plus, l'Absence de Solouch est une vaste étendue où résonne le silence, surtout à travers les hétérotopies. Jean-Marie Gustave Le Clézio, l'auteur contemporain français, répand la voix du silence dans toute son oeuvre et dans Désert, le silence se présente plutôt comme le fruit de l'étendue de l'espace. Basée sur les théories de la sémiotique de l'espace, la présente recherche a pour objectif de montrer comment l'espace se libère de sa nature référentielle pour pouvoir signifier et comment le silence se crée à travers les formes spatiales. Dans ce dessein, l'étude de certains éléments dont les couleurs, l'ensemble du bestiaire et le vent nous paraîtra inévitable.
ملخص الجهاز:
Étude Sémiotique du Silence dans l'Espace à Travers l'Absence de Solouch et Désert* Ali ABBASI**/Mina ALAEI*** Résumé— La sémiotique est une méthode qui fournit une analyse exhaustive des différentes manières de la construction et de la saisie du sens.
Dans cet objectif, il nous est indispensable de nous référer à l'examen de la lumière, des couleurs et du bestiaire chez les deux auteurs donnés, pour voir si le silence se rattache au système axiologique du discours et si son processus de formation et d'appréhension est différent chez Le Clézio et Dowlatâbâdi.
Suivant l'avis de Bertrand à propos de Germinal de Zola, on peut dire qu'en tant qu'un roman purement réaliste, l'Absence de Soloutch est, « Un grand roman de l'espace », par son exploitation combinée de l'étendue et de la profondeur, ou de l'horizontalité et de la verticalité, d'un monde d'en haut et d'un monde en bas ; par le rôle qu'y jouent les parcours des individus et des foules ; enfin par son sujet même, qui est l'histoire d'une révolution – provisoirement avortée – de l'espace social » (Ibid.
Ensuite, l'intéressant c'est de remarquer que chez Dowlatâbâdi, la mort, concept intrinsèquement lié au silence, se forme et se définit dans une dimension verticale, qui se traduit dans les deux axes : la chute dont celle d'Abbas ou d'un chameau dans le puits en sont des exemples, et l'ascension, habillement présentée par le vol du corbeau dans le cimetière.