Abstract:
Mohammad Tâher Mirza Eskandari est l’un des traducteurs des dernières années du règne de Nasser-ed Din Chah et des premières années de celui de Mozaffar-ed Din Chah. Jusqu’avant l’établissement de la Constitution en Iran la traduction des œuvres d’Alexandre Dumas était le monopole de Mohammad Tâher Mirza. Ses compétences scientifiques et littéraires faisaient que le monarque, son héritier du trône et la cour royale lui proposaient de traduire les œuvres de cet écrivain ; à cette époque-là ce genre romanesque plaisait beaucoup au Roi et à la famille royale. Autant que nous sachions Le Comte de Monte-Cristo, La Reine Margo, Louis XIV et son siècle, Les Trois Mousquetaires, et Vingt ans après font partie des œuvres qu’il a traduites de cet écrivain. La traduction de Mohammad Tâher Mirza est en effet le chaînon intermédiaire entre la traduction pré-constitutionnelle et post-constitutionnelle ; c'est-à-dire des éléments constituant la traduction persanisée de ses prédécesseurs, le traducteur garde quelques-uns, mais en contrepartie, il les dépasse en s’orientant vers une prose relativement moderne ; c’est ce que nous essaierons de montrer dans les pages ci-après, en étudiant une de ses meilleures traductions, Les Trois Mousquetaires.
Machine summary:
La traduction de Mohammad Tâher Mirza est en effet le chaînon intermédiaire entre la traduction pré-constitutionnelle et post-constitutionnelle ; c'est-à-dire des éléments constituant la traduction persanisée de ses prédécesseurs, le traducteur garde quelques-uns, mais en contrepartie, il les dépasse en s’orientant vers une prose relativement moderne ; c’est ce que nous essaierons de montrer dans les pages ci-après, en étudiant une de ses meilleures traductions, Les Trois Mousquetaires .
Naz’ c'est-à-dire sur le point de mourir, donc le traduit est plus explicite que l’original ; il en est de même pour la phrase introduit par mais ; la traduction est un passage de l’implicite à l’explicite ; tchâgh chodan-e zakhm est une expression turque signifiant se guérir ayant le même sens que le mot redondant behboudi ; tawfigh rafigh-e vay gardideh (qui signifie littéralement la réussite est devenue sa compagnonne) pourrait être un bon équivalent pour la grâce l'a touché puisque l’équivalent français comporte un sens religieux sous- jacent ; quant au complément du verbe se décider, "entrer dans les ordres", il est traduit d’une manière à la fois paraphrastique et pléonastique.
Dans le passage précité kamâ yanbaghi signifie littéralement comme il faut, ghayr-e mostaghrreh et lamahâleh c'est-à-dire instable et nécessairement ; de plus le traducteur en traduisant la première phrase au présent et au passé composé a fait une erreur ; tandis que les verbes «اما من یقین : simple et au plus-que-parfait ́tre traduits au passedoivent e traduit par l’auteur de) داشتم که او را کما ینبغی بسته و از دارش آویخته بودم » l’article, désormais t.
Allons, maître Bazin, tranquillisez-vous, dit d'Artagnan; on gagne le royaume des cieux dans toutes les conditions بازین آهی کشید، دارتین یان به وی گفت .