خلاصة:
La littérature comparée, en tant que discipline universitaire, existe à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, il s'agit donc d'une discipline relativement jeune par rapport à des branches des sciences humaines comme la philosophie, la sociologie, la littérature générale, etc. Mais elle est encore plus jeune dans notre pays, car, comme tout pays oriental, on n'est guère allés à la découverte d'autres pays dans le but de connaître leurs littératures, leurs cultures, etc. Ce qui n'était pas le cas de certains autres pays, surtout les pays européens qui sont venus vers nous et non pas toujours dans un but dépourvu de la volonté de domination. Après la création des départements de langues et littératures étrangères dans l'Université iranienne, le besoin de faire des recherches dans le domaine du comparatisme littéraire se fait de plus en plus sentir car les chercheurs iraniens d'une part, sentent qu'ils connaissent bien leur propre littérature et de l'autre, qu'ils disposent de plus en plus de sources sur celle-ci et qu'ils peuvent l'exploiter à côté de la littérature étrangère de leur discipline.
Élaborer un aperçu de la genèse, de l'évolution et des approches de cette discipline aidera les chercheurs, tant comparatistes que s'intéressant occasionnellement au cours de leurs travaux à cette discipline, à mieux exploiter ce domaine et à contribuer plus efficacement à son développement en Iran.
ملخص الجهاز:
"Saïd que Massignon expulse le prophète de l'islam- certainement en raison de ce qu’il ne lui trouve pas dans la culture occidentale ni de figure semblable ni de figure opposée- mais "porte Hallâj [le célèbre mystique iranien] sur le devant de la scène parce qu’il est pris lui-même pour une figure christique.
Les Européens auraient des difficultés à s’imaginer qu’il existe une seule et unique pensée en commun à l’être pensant : les cultures ont été identifiées et les frontières entre elles déterminées; celles, situées sur le même continent sont, naturellement, mieux connues et pour des raisons originelles, davantage valorisées car plus proches de "Nous".
Ernest Renan, qui a une si grande admiration pour les religions «aryennes» écrit au sujet des Psaumes qu’il sent toujours plus proches de sa propre culture :"C’est certainement une admirable poésie que celle des Véda, et pourtant ce recueil des premiers chants de la race à laquelle nous appartenons ne remplacera jamais, dans l’expression de nos sensations religieuses, les Psaumes, œuvre d’une race si différente de la nôtre.
Et il nous révèle donc cette grande vérité qu’il existe des choses vraiment essentielles que nous ignorons encore malgré tout le progrès dans le domaine des études littéraires, si jamais on peut prétendre qu’il peut y avoir du progrès en sciences humaines : on revisite, certes, les mêmes problèmes et on apporte des réponses nouvelles qui ne vont pas forcément vers les meilleures."