Abstract:
Pour la première fois un philosophe traductologue, Antoine Berman, offre ses expériences basées sur l‟école de la traduction des romantiques allemands. Ses cours sont publiés plus tard dans un livre intitulé La traduction et la lettre ou l’auberge du lointain (1999). Au contraire des théoriciens traditionnels qui voulaient la restitution embellissant du sens et les analystes de certaines traductions concrètes, l'objectif de Berman est de transformer la traduction dont la formulation date depuis Bergson. Il vise juger une traduction littéraire par une vue critique au sens propre et particulier dans la lignée de Kant et de Benjamin, c‟est-à-dire la traduction basée sur l‟expérience et la réflexion du traducteur dans le respect à la lettre; un parcours qui éclaircit la notion de l‟étranger et de l‟étrangeté, la correspondance à l‟original et à sa langue, et la nécessité de faire oeuvre dans le texte d‟arrivée au profit de la langue maternelle littéraire supérieure par apport du niveau normal, prolongée dans les polyphonies des koinai. Or, le critique de traduction rend conscient le traducteur à la polyphonie dialectale, c‟est-à-dire avoir le tact de la connaissance de sa langue maternelle qui ne pourrait pas être forcément la langue nationale. Aussi, le pouvoir d‟habiter, plus que ces deux langues cibles, sur ce que Berman appelle la langue Reineou une troisième langue.Telle est la dimension à explorer par le critique de traduction que nous allons étudier dans les limites de ces pages.
Machine summary:
Il vise juger une traduction littéraire par une vue critique au sens propre et particulier dans la lignée de Kant et de Benjamin, c’est-à-dire la traduction basée sur l’expérience et la réflexion du traducteur dans le respect à la lettre; un parcours qui éclaircit la notion de l’étranger et de l’étrangeté, la correspondance à l’original et à sa langue, et la nécessité de faire œuvre dans le texte d’arrivée au profit de la langue maternelle littéraire supérieure par apport du niveau normal, prolongée dans les polyphonies des koinai.
Nous allons partager donc notre plan comme Berman dans son dernier livre, La traduction et la lettre ou l’auberge du lointain, en deux parties : d’abord voir les traductions traditionnelles comme une restitution embellissant du sens où le traducteur laisse le lecteur le plus tranquille possible, et fait que l’écrivain aille à sa rencontre.
Cela veut dire, pour que l’on arrive à un bon résultat dans la critique de la traduction aboutissant à la traductologie, il faut nécessairement s’enraciner dans la pensée philosophique: Mais s’il existe, d’une autre façon, un langage de la vérité, où les ultimes secrets vers lesquels s’efforce toute pensée, sont conservés sans effort et silencieusement, cette langue de la vérité est le véritable langage.
C’est la raison pour laquelle, la connaissance des tendances déformantes qui cause la destruction de la lettre, est basée selon Berman, sur treize éléments analytiques: -La rationalisation : détruit « la visée de concrétude « Elle a le rapport avec abstraction, généralisation, les structures syntaxiques de l’original par des substantifs, d’inverser le rapport du formel en informel, de l’ordonné et du désordonné.